Invasion of the Body Snatchers (1978)

Réalisé par : Philip Kaufman

Ecrit par : W.D. Richter, d’après un roman de Jack Finney

Avec : Donald Sutherland, Brooke Adams, Jeff Goldblum, Leonard Nimoy

Nous en sommes au vingtième-quatrième jour des 31 jours de l’horreur 2020. Les règles sont simples : un film d’horreur à regarder chaque jour jusqu’au 31 octobre inclus. Aujourd’hui, nous regardons un des meilleurs remakes jamais faits : Invasion of the Body Snatchers.

Une plante provenant de l’espace atterrit sur Terre et commence à remplacer les êtres humains par leur double extra-terrestre. Elizabeth (Brooke Adams) et Matthew (Donald Sutherland), conscients du danger, essaient de contrer cette invasion. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?

The Thing (1980) de John Carpenter est l’un de mes films favoris. L’ambiance, les acteurs, la réalisation de Carpenter font de ce film un chef-d’œuvre. Mais c’est surtout le sentiment de paranoïa présent sur toute la durée qui me fait autant aimer ce film. Eh bien, Invasion of the Body Snatchers est une des seules œuvres à pouvoir se targuer d’instaurer le même degré de paranoïa.

C’est surtout grâce au travail du réalisateur Philip Kaufman que ce sentiment transparait si bien à l’écran. Son film est parsemé de moments où les personnages sont surveillés par les habitants de la ville, ainsi que d’indices qui nous laissent percevoir l’ampleur de l’invasion. De ce fait, plus le film avance, plus on a l’impression que les personnages ne s’en sortiront pas, que les extraterrestres ont déjà conquis la planète. Kaufman donne à son film un ton certes très nihiliste, mais on ne peut plus réaliste.

De plus, le long-métrage présente un casting cinq étoiles. Brooke Adams (The Dead Zone), Leonard Nimoy (Star Trek) et Jeff Goldblum (The Fly, Jurassic Park) sont tous excellents. Mais c’est Donald Sutherland (Don’t Look Now) qui crève carrément l’écran. Il est d’un naturel épatant. On sent que son personnage est tout d’abord dépassé par les évènements, puis finalement submergé par le désespoir.

Enfin, le plan final est probablement un des meilleurs jamais réalisés. Celui-ci procurera des frissons aux amateurs d’horreur les plus blasés. Avec ce plan, Kaufman confirme que son film est sombre, triste et froid.

Il y a eu de nombreuses adaptations du livre de Jack Finney, de la version de 1956 jusqu’à The Invasion (2007) avec Nicole Kidman. Néanmoins, c’est la version de Kaufman qui est définitivement la meilleure et qui marquera les esprits encore longtemps.

 

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