Réalisé par : Gary Sherman
Ecrit par : Ronald Shusett, Dan O’Bannon, Jeff Millar, Alex Stern, d’après un roman de Chelsea Quinn Yarbro
Avec : James Farentino, Melody Anderson, Jack Albertson
Nous en sommes au seizième jour des 31 jours de l’horreur 2020. Les règles sont simples : un film d’horreur à regarder chaque jour jusqu’au 31 octobre inclus. Aujourd’hui, nous regardons un film assez méconnu, mais très surprenant : Dead and Buried.
Dans un petit village côtier, les morts d’étrangers se multiplient. Le shérif, Dan Gillis (James Farentino), tente de découvrir qui est l’auteur de ces meurtres, quitte à en déterrer… les morts !
Dead and Burried est malheureusement trop peu connu du grand public. C’est un film alliant très bien plusieurs sous-genres, à savoir : le slasher, le film de zombies et le film de secte. Il ne tombe cependant jamais dans les clichés de ces types de films, leur empruntant simplement plusieurs éléments tout en conservant une très grande originalité. L’intrigue de Dead and Buried est très bien ficelée et ses éléments nous sont livrés au compte-goutte.
Dès la première scène, le long-métrage surprend. En effet, on nous donne une scène presqu’interminable dans laquelle deux personnages flirtent. On croit savoir la manière dont elle se terminera et, pourtant, rien ne nous permet de prédire ce qui va arriver. J’en étais moi-même bouche bée.
De plus, les acteurs principaux ne se débrouillent pas trop mal, et c’est sympathique de voir Robert Englund (A Nightmare on Elm Street) dans un film avant qu’il n’ait le rôle de Freddy Krueger, même si c’est pour seulement quelques secondes à l’écran. Par contre, la plupart des acteurs secondaires ne s’en sort pas aussi bien. Ainsi, les dialogues récités par ceux-ci sonnent souvent faux. C’est le cas notamment lors d’une scène dans laquelle une famille menacée débite son texte de manière complètement chaotique. Même chose avec le propriétaire de l’hôtel qui est si médiocre qu’on se demande comment il a fait pour se retrouver là.
Finalement, il y a une révélation plutôt agréable et surprenante à la toute fin du film. Il est simplement dommage que nous devions supporter une longue scène d’exposition nous expliquant toute l’intrigue avant d’y parvenir. Elle aurait gagné à être plus dynamique car elle brise tout le rythme instauré durant le long-métrage.
Ainsi donc, Dead and Buried est un bon film des années 80 qui, à défaut d’être considéré comme un classique, mériterait au moins d’être plus connu. Il s’agit d’une bonne surprise pour quiconque décide de le voir pour la première fois.