Desolation (2017)

Réalisé par : Sam Patton

Ecrit par : Matt Anderson, Michael Larson-Kangas

Avec : Toby Nichols, Jaimi Paige, Alyshia Ochse

Comme je l’ai déjà mentionné dans ma critique de Wrong Turn, j’adore les films se déroulant en forêt, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un film de type « survival ». Lorsque j’ai découvert le synopsis de Desolation, je ne me suis donc pas fait prier pour le visionner.

Après le décès de son mari, Abby décide de partir en forêt faire du camping en compagnie de son fils Sam et de son amie Jen, afin de se changer les idées. Un soir, Jen et Abby découvrent, non loin de leur campement, un vieux sac à dos abandonné au pied d’un arbre. Elles sont loin de se douter alors que la suite de leur séjour va rapidement se transformer en cauchemar…

Le principal atout de Desolation est son réalisme. Les personnages ont des réactions censées (on se dit à plusieurs reprises que l’on aurait sans doute réagi de la même manière), les dialogues qu’ils échangent sont subtils et bien écrits. Lorsqu’on les observe, on a aucun mal à croire à l’amitié que partagent les deux femmes, ou encore à la relation qu’entretient la mère avec son fils. C’est justement par le biais de ces dialogues que l’on prend la mesure de ce qui vient de se produire dans la vie de cette famille (le décès du papa après une longue maladie, la difficulté de chacun à trouver sa place dans cette nouvelle configuration familiale…). Les deux femmes (interprétées par deux actrices des plus convaincantes) nous sont très vite sympathiques et on s’attache rapidement à elles. En ce qui concerne le jeune garçon, même s’il parait un peu agaçant au début de par son attitude négative, on finit par comprendre et excuser son comportement lorsqu’il finit par exprimer les raisons de son mal-être : il souffre d’être étouffé par sa mère surprotectrice qui le materne sans cesse ; il rêve d’avoir enfin l’occasion de montrer qu’il est capable de prendre les choses en main.

Lorsque le film débute, on ignore totalement dans quelle direction il va nous emmener, et c’est plus qu’appréciable. Les enjeux se dessinent progressivement (nos campeurs trouvent un sac à dos abandonné, puis remarquent qu’un étrange randonneur semble les épier…) jusqu’à ce que le point de non-retour soit atteint.

Le film nous réserve en outre de jolis moments de suspense, mais s’essouffle hélas lorsque le randonneur dévoile ses véritables intentions. Malgré ce coup de mou, le reste du film se laisse suivre sans déplaisir. Même lorsque nos personnages sont pris dans la tourmente et que l’action s’intensifie, le scénariste ne met pas pour autant de côté les relations entre les personnages, et nous offre de jolis moments mère-fils.

En ce qui concerne le fameux randonneur qui est, vous l’aurez compris, l’antagoniste du film, il aurait gagné à être un peu plus effrayant. En effet, le look qu’il arbore n’est pas des plus réussis. Il s’agit néanmoins d’un détail qui ne porte pas atteinte à la réussite de l’œuvre.

Pour résumer, Desolation est un film qui ne vous laissera sans doute pas un souvenir impérissable, mais qui vous permettra, de par sa sobriété et son réalisme, de passer un agréable moment.

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