Joy Ride (2001)

Réalisé par : John Dahl

Ecrit par : Clay Tarver et J.J. Abrams

Avec : Paul Walker, Steve Zahn, Leelee Sobieski

Je vous préviens, je suis incapable de trouver quoi que ce soit de négatif à dire sur ce film. Rien. J’ai eu la chance de pouvoir le découvrir en salles à sa sortie, en 2001, et il m’avait vraiment fait une impression monstre à l’époque, impression qui ne s’est jamais démentie depuis. Je l’ai revu moult fois, et il me fait autant d’effet à chaque visionnement.

Le road movie est un genre cinématographique que j’ai toujours trouvé fascinant : ces grands espaces, cette route qui s’étend à perte de vue, cette solitude aussi, synonyme de liberté à laquelle se mêle l’angoisse d’être livré à soi-même, éloigné de tout. L’ambiance de ce film est donc, à mes yeux, particulièrement agréable et propice au frisson, tout comme peut l’être le remake du film Hitcher (2007), par exemple.

L’année universitaire terminée, Lewis s’apprête à prendre la route pour aller chercher Venna, la fille dont il est secrètement amoureux, afin de la ramener chez elle. Il espère ainsi pouvoir enfin la séduire. Mais c’était sans compter sur Fuller, le frère de Lewis qui, fraîchement sorti de prison, fera également partie du voyage… Au cours du trajet, Fuller a la brillante idée d’acheter une vieille radio CB pour communiquer avec les routiers. Fuller étant un véritable aimant à ennuis, la blague qu’il a mise sur pied pour ridiculiser un camionneur tourne mal, et ce dernier ne tarde pas à prendre notre trio en chasse…

Que la chasse commence !

Si l’on ouvrait un dictionnaire au mot « suspense », je ne serais pas surprise d’y trouver une photo du film Joy Ride. Vous pensez peut-être que j’exagère, mais le film regorge de très bonnes scènes de suspense, à vous couper le souffle et à vous faire vous cramponner à votre siège ! La tension, tout le long du film, ne faiblit jamais. La scène impliquant un message laissé sur des panneaux routiers est une bonne idée très bien réalisée. La course-poursuite dans le champ de maïs l’est également. Les scènes qui se passent dans le motel sont magistrales, surtout celle impliquant une Venna en mauvaise posture (je reste délibérément vague pour ne pas spoiler ceux qui n’auraient pas encore vu cette petite pépite, mais ceux qui ont vu le film savent sans doute de quoi je parle). Cette scène ne manquera pas de vous faire lacérer le tissu de votre canapé sous l’effet du stress.

Outre les scènes de tension, un travail a également été fait du côté des personnages. Ceux-ci sont très attachants, et les relations entre les deux frères réalistes. On parvient sans peine à se mettre à leur place, on souffre avec eux, on compatit : une blague, certes cruelle et pas très drôle, qui a mal tourné, ça peut arriver. Eux vont le payer très cher, même s’ils ne sont pas des mauvais gars. On a vraiment envie de les voir se sortir de ce mauvais pas.

Le casting est très soigné lui aussi : le regretté Paul Walker campe un Lewis vulnérable et bourré de charme, partagé entre l’amour qu’il porte à son frère et le ras-le-bol de devoir sans cesse le sortir des ennuis. Le très sympathique Steve Zahn (Fuller), dont l’humour et le grain de folie agissent comme une soupape de décompression, permet au spectateur de relâcher toute la tension accumulée.

Paul Walker et Steve Zahn à leur meilleur

Le final nous offre un petit punch qui passait très bien à l’époque, même s’il a été reproduit de nombreuses fois depuis, parfois de manière moins heureuse (coucou Ryde !)

Le film a donné le jour à deux suites sorties directement en vidéo en 2008 et 2014, qui appartiennent malheureusement à la catégorie des films « aussitôt vus, aussitôt oubliés ».

En définitive, n’hésitez pas à embarquer pour cette virée qui vous mènera tout droit en enfer. Laissez-vous guider, vous ne le regretterez pas.

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