Final Destination (2000)

Réalisé par : James Wong

Ecrit par : James Wong, Glen Morgan, Jeffrey Reddick

Avec : Devon Sawa, Ali Larter, Kerr Smith, Seann William Scott, Tony Todd

Final Destination occupe une place particulière dans mon cœur. Il s’agit en effet de l’un de mes premiers souvenirs de vrai suspense dans une salle de cinéma (avec Joy Ride et la scène d’ouverture de Scream 3 – pourtant loin d’être la meilleure. Allez comprendre). Du haut de mes 13 ans, j’étais tendue à l’extrême, retenant mon souffle, agrippée à mon siège. J’apprécie également beaucoup le reste de saga (hormis le cinquième volet que je trouve loupé) mais aucun des chapitres suivants n’arrive à la cheville de celui-ci, et ne m’a fait autant d’effet.

Alors qu’il est sur le point de s’envoler pour Paris avec sa classe, Alex est victime d’une affreuse prémonition : il imagine le crash de l’avion et le décès de tous ses passagers. Affolé par ce qu’il vient de voir, il exige de descendre de l’avion. S’en suit une rixe au terme de laquelle Alex, un de ses professeurs et cinq de ses camarades sont débarqués. Quelques minutes après le décollage de l’appareil, c’est le choc : celui-ci explose en plein vol, exactement comme Alex l’avait prédit. Ce qu’il n’avait pas prédit, en revanche, c’est que la Mort allait désormais poursuivre chacun des survivants…

La superbe explosion de l’avion vue de l’extérieur

Tout d’abord, le concept du film est original et sympathique : la Mort cherche, de la manière la plus sournoise à la plus inattendue, à récupérer ceux qui ont réussi à lui échapper. Dans ce premier film de ce qui est maintenant devenu une pentalogie, cette idée est présentée de manière tout à fait sérieuse, et ne prête pas à rire, contrairement à certaines de ses suites (à partir du numéro 3, le ton change radicalement) même si ça peut paraître tiré par les cheveux à première vue… Le film contient même énormément de suspense !

Ainsi, le scénario alterne les scènes de tension insoutenables (la mort du professeur Lewton, par exemple, ou encore la scène du passage à niveau) avec des meurtres très soudains (la fameuse scène du bus qui a pris tous les spectateurs du monde au dépourvu). Le suspense est maîtrisé à la perfection, retardant au maximum la mise à mort du personnage, de façon à jouer habilement avec les nerfs du spectateur. Le tout s’enchaîne sans temps morts, et on prend plaisir à suivre le cheminement des personnages cherchant à découvrir le schéma précis et les règles que semble suivre la Grande Faucheuse.

« Stifler » se demande qui sera la prochaine victime de la Mort

Par ailleurs, le film présente une brochette de jeunes acteurs à la carrière alors très prometteuse. Mention spéciale à Kerr Smith (avec un rôle aux antipodes du merveilleux Jack qu’il incarne dans la série Dawson) qui campe Carter Horton, petit con arrogant qui perd peu à peu de sa superbe face à la tournure que prennent les événements. Il est d’ailleurs très dommage qu’il n’ait jamais réussi à percer au cinéma (tout comme Devon Sawa d’ailleurs, qui est pourtant très convaincant dans le rôle du héros).

En ce qui concerne la fin, elle est tout simplement parfaite, frappante à souhait. Le DVD propose une scène finale alternative très cucul-la-praline qui a heureusement été abandonnée pour le final plus percutant que l’on connait aujourd’hui.

En somme, il s’agit là d’un très bon divertissement, que je vous conseille de voir (ou de revoir) sans tarder, dans l’attente, qui sait, d’un hypothétique sixième volet. Moi, en tout cas, je suis prête à défier le plan de la Mort une fois encore !

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